Micro ouvert à… Claire-Anne et Nicky | épisode 5

Claire-Anne et Nicky, paires animatrices au Graap Fondation à Vevey mettent en avant les difficultés rencontrées lors de la pandémie, mais elles soulignent surtout l’importance pour elles de garder un lien avec leurs pair·e·s. Les ressources qu’elles ont développées grâce à leur maladie psychique leur permettent de rester en équilibre, car, comme le souligne Claire-Anne : « Lorsqu’on est fragile psychiquement, toute source de stress peut nous faire rechuter. » Elle en a fait l’expérience lors d’un déménagement durant le premier semi-confinement. Quant à Nicky, elle estime : «Les gens qui n’ont jamais été amenés à se remettre en question vivent probablement cette pandémie avec plus de difficultés que nous, car nous avons déjà dû apprendre à réagir face à des crises ». Au final, tant Claire-Anne que Nicky délivrent un message d’espoir.

Micro ouvert à… Daniel Stern | épisode 4

Daniel Stern, psychologue, spécialiste en psychothérapie FSP, praticien EMDR Europe, constate que jusqu’à 50% des personnes sont impactées dans leur santé psychique par le covid-19. Il s’interroge sur ce qui pourrait être fait au niveau social pour la santé mentale de la population. Ces troubles psychiques sont engendrés par un contexte, dès lors, la réponse devrait-elle forcément être des soins psychologiques et psychiatriques? Le psychologue neuchâtelois lève le voile sur une alternative: «Ces problèmes psychologiques engendrés par la pandémie pourraient-ils être soignés par les forces du lien social? Nous pourrions agir en terme de collectivité non pas en psychiatrisant les conséquences du drame vécu collectivement mais en utilisant la puissance du groupe pour se relever… ».

Micro ouvert à… Carla | épisode 3

Durant le premier semi-confinement en raison de la covid, Carla a ressenti une certaine anxiété. Celle-ci était exacerbée par les médias et les réseaux sociaux. Dès lors, elle a appliqué à la lettre les méthodes apprises durant son rétablissement : « M’écouter, me respecter et rester attentive à ce qui se passe en moi », développe la jeune femme membre du comité de l’association genevoise ATB&D (http://association-atb.org). Elle poursuit : «Dès lors, j’ai pu vivre assez sereinement ces deux semi-confinements, car tant que la tête va, tout va!». Quinze ans d’un travail sur elle qui lui permet de garder une stabilité mentale alors que bien des personnes qui ne sont pas considérées comme « fragiles » psychiquement ont des difficultés à gérer cette pandémie.

Micro ouvert à… David | épisode 2

 

Dans cette épisode vidéo des archives émotionnelles de la Covid, David, pair animateur au Graap Fondation, grâce au soutien d’une infirmière en psychiatrie, à sa volonté et à l’exercice régulier de sa créativité, surfe du mieux qu’il peut sur cette vague « covidienne », bien que ses grands-parents lui manquent beaucoup. Son vécu de la maladie psychique lui a appris à se faire confiance ainsi qu’à demander de l’aide, si besoin, afin de ne pas perdre pied avec la réalité. Tête à tête avec ce musicien-écrivain.

Micro ouvert à… Sébastien | épisode 1

Tiré de l’épisode sur le Kit de survie en santé mentale de notre série web « ImPulsion », ce podcast original donne la parole à Sébastien. Sans détour, il évoque une actualité brûlante à l’occasion de la Journée nationale d’action en faveur de la santé psychique en période de coronavirus (10.12.20) lançée par l’OFSP. Sa quarantaine, la santé mentale qui se cultive comme la santé physique ou encore l’importance de garder un rythme de vie régulier sans s’infliger l’écoute des informations multiples et redondantes sur la covid, voilà les sujets qu’il abordera. Mais il évoque aussi des expériences intimes avec la maladie psychique comme lorsqu’il a vécu une année dans un hôtel sans en sortir. Puis, comment avec l’aide de ses thérapeutes, il est parvenu à réintégrer la société. Comme il le souligne : « j’ai grimpé la montagne… ». Aujourd’hui, malgré sa fragilité psychique, Sébastien travaille comme tout le monde, tout en faisant usage des précieuses ressources dont il dispose telles que son lien avec l’association Valaisanne d’entraide psychiatrique (AVEP). Résilience, acceptation et rétablissement sont les mots clé de ce témoignage.